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Face aux achats en masse des pays importateurs, les cours du blé sont au plus haut. A un moindre niveau, les légumes, les fruits à noyau et tropicaux, les graines de tournesol et de colza, et le blé dur contribuent à la hausse, tandis que les envois de broutards sont contraints (+ 3 %).
Après deux ans de replis, les viandes progressent
Les importations (922 millions) progressent de 90 millions d’euros (+ 11 %), tirées par la flambée des cours plus que par les volumes de marchandises importées. Tous produits confondus, l’excédent commercial français de produits agricoles et agroalimentaires atteint 554 millions d’euros avec l’Union européenne, en hausse de 249 millions d’euros.
Les ventes progressent fortement en produits alimentaires divers (sucre, chocolat), céréales (blé, maïs, orge), produits laitiers, fruits et légumes (+ 23 %). Elles augmentent plus modérément pour les vins (+ 4 %).
Après deux ans de repli, les viandes progressent tandis que les animaux vivants poursuivent leur recul.
Avec les pays tiers, l’excédent atteint le record de 119 millions d’euros. La progression des exportations (+ 35 % par rapport à janvier 2010) s’accélère. C’est dû principalement aux ventes record de blé tendre, et de vins. La hausse concerne aussi les produits alimentaires divers (chocolat, plats préparés, aliments diététiques, sucre), les produits laitiers, ainsi qu’à un moindre niveau les bovins vivants et les viandes bovine (Turquie) et de volaille (Arabie saoudite).