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Le processus de la montée à graines se réalise en deux phases bien distinctes : la vernalisation, période de 17 jours non consécutifs avec des températures ≤ à 5°C à compter du semis jusqu’au 90ème jour de végétation, puis la dévernalisation, période de 7 jours non consécutifs avec des températures ≥ à 25°C entre le 60ème et le 120ème jour de végétation. Pour les semis réalisés mi-mars, les températures ≥ à 25°C devront intervenir entre la mi-mai et la mi-juillet. L’institut incite également à veiller aux sensibilités variétales. « En effet, pour le moment, il est fortement déconseillé de semer des variétés tolérantes au rhizoctone brun ainsi que des variétés tolérantes aux nématodes en bordure maritime, où la dévernalisation est souvent incomplète. »
Attention aux mulots
En complément, il s’agit de rester prudent vis-à-vis des mulots, surtout si les conditions séchantes persistent après le semis. « Veillez à enterrer suffisamment les graines à 2 cm de profondeur. » Depuis le 31 décembre 2010, l’utilisation de toute spécialité contenant de la chlorophacinone pour le contrôle des attaques de rongeurs est interdite en plein champ.
Quant à la fertilisation azotée, « quelle que soit la forme d’azote et pour des quantités ≤ à 80 unités, l’apport peut être réalisé sur le semis à partir du stade cotylédons des betteraves et jusqu’au stade 2 à 4 feuilles ». Pour l’apport de fertilisants Phospho-potassique, attendre le stade cotylédons, si les épandages n’ont pu être réalisés avant l’implantation.
