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Cela pourrait poser problème pour les blés d'hiver, mais aussi pour le colza en Allemagne, qui a déjà connu des dégâts de gel cet hiver.
De plus, en mars, en Allemagne, en France et en Belgique, les températures ont été supérieures de 1°C par rapport aux normales de saison. Or, l'augmentation des températures stimule la croissance végétale, augmentant par là même les besoins hydriques des cultures.
Des précipitations prévues d'ici la mi-avril
Au Royaume-Uni, des conditions similaires ont été observées ces dernières semaines, mais l'humidité des sols reste assurée par d'abondantes pluies durant l'hiver. Par ailleurs, les prévisions météorologiques sont peu rassurantes pour le Nord de la France, où les pluies observées au début avril n'ont pas suffi à faire oublier plusieurs semaines consécutives de déficit hydrique.
En revanche, les services météorologiques prévoient des précipitations sur la majorité des régions européennes de production d'ici à la mi-avril, ce qui soulagera peut-être les inquiétudes des opérateurs. Même si, pour l'instant, les conséquences de ces conditions sèches sont loin d'être irréversibles, elles suffisent à soutenir les prix des matières premières agricoles en Europe. Les opérateurs des marchés agricoles seront donc extrêmement vigilants aux conditions météorologiques en Europe dans les semaines à venir.
