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Moins de grains dit PS correct
Comme attendu, les peuplements épis parfois très faibles remettent sur la table les débats sur la densité, l’azote, les dates de semis… « Cependant, c’est au stade épis 1 cm que l’on peut savoir si l’on a fait ce qu’il fallait », rappelle François Dumoulin. « Le résultat à l’épiaison dépend ensuite de ce que la parcelle pouvait alimenter. Ainsi, 600 talles à 3 feuilles/m² au stade épis 1 cm qui donnent aujourd’hui 300 épis/m² ne signifient pas qu’il aurait fallu doubler la densité ou la dose d’azote. Dans certaines zones, il n’y a même pas autant d’épis que de grains semés ! Surtout qu’une parcelle avec 300 tiges ne pourra pas donner un bon rendement mais elle consomme moins d’eau et profitera au maximum de la moindre averse. De plus, à rendement égal, moins il y a de grains, plus on peut espérer un PS correct, un point important pour honorer ses engagements au-delà du rendement… »
Préserver au mieux les auxiliaires
Le conseiller insiste sur le respect des seuils avant de déclencher une protection contre les ravageurs, « pour préserver au mieux les auxiliaires qui travaillent bien en ce moment ».
- pucerons : 1 épi sur 2 colonisé,
- cécidomyies : 10 captures dans les cuvettes par 24 heures et adultes en position de ponte le soir,
- lémas : 10 % de la F1 rongée,
- tordeuses : 1 à 2 larves pour 10 tiges (plutôt 1 cette année vu les populations épis).
Pour les mineuses en bout de feuille, les tenthrèdes et les thrips aucune nuisibilité n’a été mise en évidence.
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