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Le marché des terres agricoles échappe de plus en plus aux agriculteurs actifs.
La Fnsafer note ainsi le retour des non agriculteurs prêts à investir dans du foncier car il reste un placement sûr. Loué à des agriculteurs, le taux de rendement estimé entre 2,5 % et 4,5 %, est supérieur à celui du livret A. Et ce, sans prendre en compte les abattements fiscaux en jeu lors des successions. Résultat, l'achat de terres est un investissement approprié pour diversifier le patrimoine de tout investisseur. Les prix de leurs acquisitions se rapprochent de ceux payés par les agriculteurs.
Et lors de la vente de terrains constructibles, les agriculteurs propriétaires ne captent que 4 % à 6 % de la plus value de l’ensemble des transactions avec un prix de vente cinq fois inférieur à celui pratiqué par des sociétés détentrices de terrains à bâtir. La taxation sur les plus values initiée par la loi de modernisation de l'agriculure ne peut dans ces conditions être dissuasive. Autrement dit l’artificialisation de terres agricoles conduit inévitablement à une fuite des capitaux de l’agriculture.
Pour consulter le prix des terres et prés libres non bâtis en 2010
publiés par la Fnsafer, cliquer ici
Terres et prairies louéesL’hectare de terre loué vaut 3.620 euros en moyenne, soit une progression de 4 % sur un an. Cette hausse plus élevée réduit les écarts de prix constatés avec ceux des terres libres. La carte du prix des terres recoupe celle du prix des terres libres, à un niveau inférieur de 31 %. |
