L’état des cultures en Ukraine s’est particulièrement amélioré depuis le 22 avril. Les indices Ndvi indiquant la quantité de biomasse présente sont revenus à des niveaux normaux par rapport à la dernière mesure, sans atteindre des sommets... Le tableau ci-dessous montre que les régions de l’Est et du Nord auraient les biomasses les plus faibles. Il ne faudra pas attendre de rendement extraordinaire cette année pour ces deux zones. L’Ouest et le Sud obtiennent des indices très favorables. Des rendements confortables pourraient y être enregistrés cette année si les conditions météo restent favorables jusqu’à la récolte.
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La moyenne des Ndvi pour l’Ukraine est au 23 mai de 0,5804, pour une normale à 0,603.
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Selon la relation entre rendement et Ndvi sur les 10 dernières années, le rendement moyen devrait atteindre 27,5 q/ha en conditions favorables. Il pourrait osciller de plus ou moins 2 q/ha, suivant le temps. Le rendement moyen sur 10 ans atteint 27,4 q/ha.
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Ci-dessous la carte du potentiel de nombre d’épis /m² selon les mesures Ndvi au 23 mai.
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Les réserves hydriques des sols sont au 20 mai à des niveaux satisfaisants. Depuis, les températures dépassent les normales de 3 à 5°C. En conséquence, l’évapotranspiration a fortement augmenté, surtout dans le Nord et l’Est. Les réserves devraient rapidement diminuer du fait de températures attendues en hausse pour les 10 jours à venir.
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Cette météo devrait limiter la montée des épis de blé, actuellement au stade 2-3 nœuds, surtout si le déficit hydrique se fait sentir dans les semaines à venir. Ceci devrait surtout concerner l’Est et le Nord de l’Ukraine. La hausse des températures doit donc être suivie de près. Le potentiel de rendement pourrait baisser dans les jours à venir, surtout si les orages ne reviennent pas pour reconstituer les réserves hydriques.
La pression maladie est en baisse sur le pays depuis le stade 1 nœud à cause des pluies qui se font rares. Malgré tout sur le Sud de l’Ukraine, un grand nombre de contaminations ont eu lieu au stade épis 1 cm pouvant rendre la situation explosive si les pluies reviennent dans cette région. Un grand nombre de parcelles semi-intensives devraient pouvoir ne recevoir qu’une seule intervention pour enrayer la septoriose.
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Ci-dessous la simulation de contaminations septoriose des deux dernières semaines montre que le risque est faible sur une grande partie de l’Ukraine.
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