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Des niveaux historiquement hauts pour les exportations
de protéagineux français. (© B.Carrouée - Unip)
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Selon l'Unip, avec 29.685 t en juin, les
exportations françaises de pois (hors semences) ont finalement atteint 353.900 t en 2010/11, en hausse de près de 160.000 t (+ 82 %) par rapport à 2009/10, du fait d’une collecte qui a plus que doublé l’an passé. Les expéditions intra-UE (un peu plus de 200.000 t) ont, sans surprise, nettement progressé sur les destinations traditionnelles pour l’alimentation animale : Belgique, Espagne, Italie, et, à un degré moindre, Pays-Bas. Les exportations vers les pays Tiers ont dépassé les 150.000 t, avec un fort développement vers la Norvège (pisciculture), désormais deuxième destination pour le pois français après la Belgique. Les chargements pour le sous-continent indien (consommation humaine) ont augmenté à 54.000 t, mais restent très modestes au regard des exportations canadiennes sur cette destination (2 Mt en 2010/11).
Les exportations françaises de féverole en 2010/11 ont, pour la première fois, franchi la barre des 300.000 t, à 306.600 t. Un résultat permis par une collecte record l’an dernier, de l’ordre de 400.000 t, liée à une forte hausse des surfaces en 2010. Malgré l’absence d’expéditions en juin (reportées en juillet), les exportations vers l’Egypte (245.535 t) ont, de très peu, dépassé le niveau record de 2009/10 (244.610 t) malgré une concurrence australienne bien plus forte sur cette campagne 2010/11. Autre destination pays Tiers, la Norvège, pour la pisciculture, où les volumes livrés ont quasiment doublé à près de 24.000 t.
Quant aux exportations vers l’Union européenne pour l'alimentation animale, Italie et Espagne surtout, elles ont progressé, mais moins que prévu, à 34.430 t, loin des 70.000 t de 2005/06, en raison d’une forte présence anglaise sur ces destinations.
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Données d'exportation du pois français. (© Unip)
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Données d'exportations de la féverole française. (© Unip)
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