En Australie, comme l'illustrent les cartes ci-dessous la situation s’améliore, surtout dans le Sud. Malgré tout, les niveaux des Ndvi (quantité de végétation présente) restent en dessous des normales sur la partie Sud-Est du pays et particulièrement dans la Nouvelle Galles du Sud.
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La pluie, qui a fait son retour depuis le début du mois d’août sur le Sud-Est du pays, permet une reconstitution des réserves hydriques, alors que le blé est actuellement au stade 2 nœuds.
 Pluviométrie, par rapport à la normale, entre les 11 et 20 août 2011. (© LL) |
On peut dresser un potentiel de rendement à partir d’un modèle mathématique qui repose en partie sur le travail de Schultz, et en anticipant sur le phénomène Enso (El Nino / La Nina). Grâce aux données météo jusqu’au 1er septembre de sept villes d’Australie, et avec les données prévisionnelles d’ici la récolte, corrigées avec l’Enso, on obtient les rendement et prévision de stade suivants :
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Pour le moment, le potentiel de rendement serait supérieur à la moyenne des 5 ans. Depuis le 10 juin, le potentiel est en constante augmentation. La production pourrait atteindre 26 millions de tonnes cette année, comme en 2010-2011.
En ce qui concerne le phénomène El Nino, il ne devrait pas se faire sentir cette année. Le tableau ci-dessous résume la simulation de l’Enso pour neuf pays différents. Les dernières simulations montrent que la tendance est orientée au neutre.
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Pour les trois mois à venir, la pluviométrie (carte de gauche ci-dessous) pourrait être très excédentaire sur la partie Ouest du pays. Sur l’Est, les cumuls de pluies devaient rester proches de la moyenne.
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En ce qui concerne les températures (carte de droite), elles devraient se situer à la normale sur l’ensemble des zones de cultures pour les 3 mois à venir.
En conclusion, le retour des pluies sur l’Est de l’Australie a permis une amélioration du potentiel. En prenant en compte une météo autour des normales d’ici la récolte, les rendements pourraient être, pour la deuxième année consécutive, supérieurs à la moyenne.
