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Cette idée, abandonnée vendredi, a d'abord fait chuter les Bourses, qui se sont reprises, provoquant des mouvements de balancier dans la confiance des opérateurs des marchés de matières premières. Le dollar a également connu d'importantes fluctuations, ce qui influe sur les cours puisque l'attractivité de la production agricole américaine varie en fonction de la valeur du billet vert.
« Le marché reste concentré sur l'Europe »
« Les marchés agricoles, en ligne avec le reste des matières premières, se sont trouvés sous pression et continuent d'évoluer de manière volatile, alors que le marché reste concentré sur l'Europe », ont constaté les analystes de Barclays. « Néanmoins, les opérateurs du marché devraient adopter une posture prudente avant la publication mercredi du rapport mensuel sur l'offre et la demande » du département américain de l'Agriculture, ont-ils ajouté. Ce document interviendra à un moment clé: les récoltes de maïs et de soja touchent à leur fin et les autorités devraient pouvoir donner une estimation plus précise du niveau de la production.
Les analystes commencent par ailleurs à se poser des questions sur les cultures de l'hémisphère sud (Amérique du Sud et Australie) qui seront les prochaines à alimenter les marchés internationaux.
Vers 14h40 Gmt vendredi, le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre valait 6,4750 dollars contre 6,55 dollars à la clôture une semaine plus tôt sur le Chicago Board of Trade.
Le boisseau de blé à échéance décembre s'échangeait à 6,26 dollars contre 6,4450 dollars une semaine auparavant.
Le contrat de soja pour livraison en novembre s'établissait à 12,1150 dollars contre 12,17 dollars. Le contrat à échéance janvier, prochaine référence, valait 12,23 dollars.
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