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Après avoir poussé la Grèce, l'Irlande et le Portugal à avoir recours à l'aide financière de leurs partenaires, la crise de la dette menace désormais l'Italie et l'Espagne, deux pays qui ont dû consentir dans la semaine des taux en forte hausse pour emprunter. Même les pays considérés les plus solides semblent touchés, l'Allemagne ne parvenant pas à lever tous les fonds espérés. Les Etats-Unis n'ont pas rassuré, la commission parlementaire chargée de s'attaquer à la dette ayant avoué être incapable de s'entendre sur un plan d'économies acceptable pour les démocrates et les républicains et la croissance économique du pays au troisième trimestre ayant été révisée en nette baisse.
Ces inquiétudes sur les marchés provoquent un mouvement de « liquidation », a expliqué Rich Nelson, de la maison de courtage Allendale. « Les gens retirent leur argent de toutes les classes d'investissement: actions, dette, matières premières », a-t-il poursuivi. « La question qui se pose maintenant, c'est ce qui va se passer avec la demande. Nous avons tous réduit nos attentes d'exportations » américaines, a-t-il relevé. Très décevant la semaine précédente, le relevé hebdomadaire des exportations américaines, publié vendredi, a montré une hausse des vente, sans parvenir à rassurer totalement le marché. Les ventes de blé ont progressé à 614.500 tonnes, celles de maïs à 350.000 tonnes et celles de graines de soja à 921.600 tonnes (principalement à la Chine).
Vers 16h30 Gmt, le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre s'échangeait à 5,8875 dollars, contre 6,1025 dollars une semaine plus tôt sur le Chicago Board of Trade.
Le boisseau de blé à échéance décembre valait 5,7925 dollars contre 5,9825 dollars une semaine auparavant.
Le contrat sur le boisseau de soja pour livraison en janvier reculait à 11,1525 dollars contre 11,6825 dollars huit jours plus tôt.
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