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Au Minnesota cet automne, les pluies atteignent à peine un tiers des précipitations habituelles.
Les réserves hydriques des sols ne peuvent donc pas se reconstituer.
Les mêmes questions se posent en Ukraine
Dans ce contexte, certains analystes météorologiques et agronomiques américains se posent déjà des questions sur le potentiel de production de maïs l'an prochain. La sécheresse dans le Nord du Midwest pourrait donc avoir un impact négatif sur les rendements 2012 pour cause de déficit de réserves hydriques des sols. De plus en Ukraine, les mêmes questions commencent à se poser quant au potentiel de production des cultures.
Suite aux mauvaises conditions météorologiques cet automne, près de 20 % des cultures d'hiver pourraient être retournées et remplacées par des cultures de printemps. Parmi celles-ci, les surfaces de maïs sont attendues en hausse de + 10 % par rapport à l'an dernier. Or, les réserves hydriques des sols, actuellement très faibles, laissent de craindre de mauvais rendements. Concernant les marchés, ces éléments de weather market constituent un potentiel de hausse qu'il faudra suivre de près, sachant que les bilans fondamentaux en maïs sont extrêmement tendus et laissent peu de place à un problème de production.
