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Le principale facteur à l'origine de la hausse des cours est « le temps sec (qui) se poursuit en Amérique latine », a indiqué M. Roose, soulignant que « le manque de pluie soutient les cours depuis trois séances ».
Après avoir concerné les régions productrices de soja et, dans une moindre mesure, de blé, l'absence de précipitations au sud du Brésil et dans le centre de l'Argentine frappe désormais les zones où le maïs est cultivé.
Une région cruciale pour les marchés mondiaux
Ce climat est provoqué par le phénomène La Nina, qui se caractérise par des températures anormalement basses des eaux de surface dans le secteur central et oriental du Pacifique, ce qui résulte en une baisse des précipitations. Le dernier épisode de ce phénomène, en 2007-2008, avait coûté à l'Argentine un tiers de sa production de soja. Or, la région est cruciale pour les marchés mondiaux: Argentine et Brésil figurent, avec les Etats-Unis, dans le trio de tête des exportateurs mondiaux de maïs et soja.
Par ailleurs, « la Bourse nous a renforcé aujourd'hui, grâce à des bonnes statistiques », a noté M. Roose, faisant valoir qu'« en plus le dollar s'est un peu affaibli », ce qui rend les produits agricoles américains plus compétitifs à l'export. Les marchés financiers ont été portés par les chiffres de la construction de logements des Etats-Unis. En zone euro, les investisseurs ont été réconfortés par une amélioration inattendue du climat des affaires en Allemagne, mesuré par l'indice Ifo, et le succès d'une émission de dette en Espagne.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars a terminé à 6,07 dollars, soit une hausse de 6 cents par rapport à la clôture de lundi sur le Chicago Board of Trade.
Le boisseau de blé à échéance mars a fini à 6,0775 dollars, en progression de 8 cents.
Le contrat sur le boisseau de soja pour livraison en janvier a clôturé à 11,4450 dollars (+7,5 cents par rapport à lundi).
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