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Deux ans de travail ont permis d’aboutir au contrat signé ce 14 février entre McDonald’s France et ses partenaires de la filière blé, les coopératives Valfrance et Beauce Gâtinais Céréales, les Grands Moulins de Paris/Nutrixo qui produisent la farine, et East Balt France, pour la fabrication des buns. McDonald’s France contractualisait jusqu’à maintenant pour l’ensemble de ses besoins en blé, sur la base du prix moyen de la campagne jusqu’en 2007, puis sur un prix indexé sur le marché Euronext. Ce nouveau contrat de type pluriannuel porte sur 8.500 tonnes de blé par an achetées à un prix ferme et garanti, pour trois ans renouvelables, à partir de la récolte 2012. Sébastien Bordas, directeur des achats France du groupe, précise que « cela représente 25 % des besoins annuels d’East Balt pour la production destinée à McDonald’s France ».
180 €/t de blé meunier départ coopérative
Démarche de progrès pour l'environnement La stratégie agroécologique de McDonald’s France se décline en cinq programmes d’actions ambitieux sur cinq principales filières (pomme de terre, boeuf, blé, salade, poulet) à l’horizon 2020. Plus précisément pour la filière blé, les objectifs fixés sont de :
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Charte de production Irtac-Arvalis
Le cahier des charges imposé par le contrat reprend les bases de la charte de production Irtac-Arvalis-Institut du végétal auxquelles McDonald’s ajoute quelques exigences. Il implique, par exemple, le recours aux semences certifiées ou, à défaut, au moins de première génération, l’établissement d’un plan d’exploitation qui repère les sources de pollution… Par ailleurs, les variétés ne sont pas imposées mais conseillées, selon leur profil, pour répondre aux attentes de chacun des opérateurs. Le socle de variétés utilisées, pour l’instant Courtot et Galibier en blé de force, Bermude et Alixan en blé meunier, peut évoluer selon les résultats d’expérimentations menées.Jean-Pierre Petit, p.d.-g. de McDonald’s France, explique la volonté depuis vingt ans de l’enseigne de « se noyer élégamment dans le paysage de la restauration française ». La contractualisation fait partie de la stratégie du groupe. Ainsi, les trois quarts des achats, tous secteurs confondus, se font auprès de partenaires français. McDonald’s prône d’ailleurs la fidélité et se félicite d’accords travaillés depuis dix ans avec les mêmes partenaires notamment au sein de la filière céréalière.
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