Blé tendre - Maîtriser les charges fixes pour être plus compétitif sur le marché international

Arvalis-Institut du végétal compare les paramètres qui font la compétitivité du blé des principaux producteurs mondiaux. <br />(© Terre-net Média)
Arvalis-Institut du végétal compare les paramètres qui font la compétitivité du blé des principaux producteurs mondiaux.
(© Terre-net Média)

Arvalis-Institut du végétal compare les paramètres qui font la compétitivité du blé des principaux producteurs mondiaux.
Arvalis-Institut du végétal compare les paramètres qui font la compétitivité du blé des principaux producteurs mondiaux.
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Suite à une augmentation de la concurrence ces dernières années, Arvalis-Institut du Végétal a mis en place un Observatoire international qui a pour but de mesurer la compétitivité des blés français par rapport à ses principaux concurrents.

Il ressort que les blés russes et ukrainiens sont très compétitifs en sortie d’exploitation grâce à des coûts de production faibles, quasiment deux fois inférieurs à ceux de la France. En revanche, les coûts de mise sur le marché sont plus élevés, de l’ordre de 40-45 €/t contre 15-20 €/t en France.

Si les blés français bénéficient d’une distorsion de concurrence de l’ordre de 35 €/t grâce aux aides européennes, ils pâtissent de coûts de main d’œuvre beaucoup plus élevés. Ainsi, un chauffeur sera payé deux à trois fois moins cher en Russie ou en Ukraine qu’en France. Cette distorsion de concurrence est évaluée à 60 €/t en Ukraine. D’autres éléments entrent en jeu comme les fortes variations des taux de change des pays de l’Est depuis la crise de 2008 ainsi que les différences de réglementation.

Concurrence sérieuse de la Russie

Les Russes sont des concurrents sérieux, car leurs blés sont de très bonne qualité, voire même supérieure à celle des blés français. Les Ukrainiens visent avant tout la quantité et ne se positionnent donc pas tout à fait sur le même créneau. La concurrence de l’Argentine est plus limitée, car le blé est en compétition avec d’autres cultures, telles que le maïs, le soja, ou l’orge brassicole. De plus, la double culture orge – soja est plus avantageuse sur le plan économique que le blé – soja.

Pour améliorer leur compétitivité, les céréaliers hexagonaux doivent viser la qualité et des hauts niveaux de productivité, le rendement divisant les charges. La maîtrise des charges, et plus spécifiquement les charges fixes comme les frais de main d’œuvre et de mécanisation, est également essentielle pour être compétitif.

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