Sur le Nord de la France, les blés atteignent le stade floraison. A ce stade, le risque de développement de la fusariose est essentiellement lié à des critères agronomique et climatique. L’hygrométrie est cependant la cause principale d'une éventuelle contamination. Ainsi, quand celle-ci reste supérieure à 80 % pendant 15 à 16 heures par jour, on peut considérer le risque élevé. Le retour de la pluie depuis quelques jours confirme l'évolution du risque. La carte ci-dessous met en évidence les zones où les conditions ont été les plus favorables à la fusariose, soit celles ayant subi les pluies de ce week-end.
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Le modèle fusariose met en évidence plusieurs jours favorables aux contaminations, comme on peut le voir sur le graphique ci-dessous. Les conditions sont favorables à Fusarium roseum, mais avec la baisse actuelle des températures, Fusarium nivale pourrait bien faire son apparition. Les parcelles en situation à risques (variétés sensibles, blé dur, précédents maïs et semis direct ) doivent donc être surveillées de près.
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