 Le manque d’eau pourrait, à terme, perturber les semis. (© Terre-net Média) |
Jusqu’à présent, les analystes maintiennent leurs prévisions de production de soja record au Brésil qui pourrait même, au passage, détrôner les Etats-Unis en tant que premier producteur mondial sur ce produit. Le gouvernement brésilien prévoit, ainsi, une récolte qui pourrait atteindre 82,8 Mt cette année.
Toutefois les précipitations sont déficitaires depuis plusieurs semaines dans le centre-ouest du pays où il se cultive une part importante du soja, ce malgré l’arrivée récente de pluies bénéfiques sur le sud du pays. Ce manque d’eau pourrait, à terme, perturber les semis. En effet, le gros de la campagne de semis est traditionnellement réalisé entre la fin du mois d’octobre et le début du mois de novembre.
Peu de précipitations en octobre sur les zones de production de soja
A ce jour, 20 % des surfaces ont ainsi été emblavées dans le Mato Grosso, premier producteur brésilien. L’avancée des semis pourrait y être contrariée par la chaleur accumulée sur l’Atlantique, qui empêche actuellement les pluies de remonter plus au nord vers le producteur n°1.
Les précipitations mensuelles sur octobre devraient ainsi se situer en deçà des normales de saison sur tout le centre-ouest et le sud-est du pays. Le cumul moyen sur ce même mois se situe dans une fourchette de 150 à 200 mm, or les zones de production de soja de la région n’ont eu droit qu’à 75 mm depuis le début du mois. Elles nécessitent d’autant plus d’eau qu’il va falloir non seulement assurer la levée des sojas, mais aussi la reconstitution des réserves hydriques des sols qui sera nécessaire au bon déroulement de la phase végétative.
Le temps sec et les températures supérieures aux normales de saison attendues pour les deux prochaines semaines devraient concentrer l’attention des opérateurs et pourraient contribuer à la dynamique du marché des oléagineux.
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