![]() Bien que confirmant une révision à la baisse des perspectives de production notamment australiennes, l'Usda a remonté l'état de stocks mondiaux en tablant sur une contraction de la consommation. (© Terre-net Média) |
Vendredi, le blé avait clôturé à Chicago à 256,60 euros (après avoir atteint les 280 euros pendant l'été) dans la foulée du rapport mensuel du ministère de l'Agriculture américain (Usda) sur l'offre et la demande mondiales - publié trop tard pour peser sur le marché européen. Bien que confirmant une révision à la baisse des perspectives de production notamment australiennes, l'Usda a remonté l'état de stocks mondiaux en tablant sur une contraction de la consommation.
Tendance baissière pour le blé
« Mais la révision de ses disponibilités à l'exportation a affecté la confiance du marché dans le blé américain », faisait valoir lundi Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux & Associés. La cotation électronique en continu du marché de Chicago confirmait lundi cette tendance baissière.
De son côté, le marché du maïs stagnait lundi, avec moins de 350 échanges à la mi-journée, témoignant d'un recul de 2,75 à 3 euros pour les échéances du début d'année, à 256 la tonne respectivement sur janvier-mars.
En France, sur le marché physique de gré à gré, les prix accompagnaient la baisse de 2 euros en moyenne pour le blé et 3 euros pour le maïs.
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