 Les exportations de blé tendre diminuent en septembre 2012 de 99 millions d’euros.(© Terre-net Média) |
Le recul des ventes de blé porte sur les livraisons avec les pays tiers essentiellement (82 millions d’euros) du fait des demandes en baisse de l’Algérie, de la Libye et du Yémen.
Les ventes de blé dur progressent de 22 millions d’euros, grâce aux envois vers l’Algérie. Et celles d’orge augmentent de 26 millions d’euros tirées par les demandes émanant d’Iran et d’Arabie Saoudite. Les ventes de colza diminuent de 18 millions d’euros et les volumes exportés (- 32 %) sont en baisse.
 (© Service de la statistique et de la prospective.) |
Sur les neuf premiers mois de 2012, 1,2 milliard d’euros de céréales en moins ont été vendus par la France, faute de grains disponibles.
La raison : la récolte française 2011 a été limitée par la sécheresse, les prix à l’exportation se contractant de 9 % puisque les céréales étaient, à l‘époque, disponibles sur les marchés. Le sursaut est attendu dans les prochaines semaines compte tenu des faibles quantités exportables en Europe orientale.
Les pays tiers représentent 36 % des exportations
Tous produits confondus, l’excédent des échanges agroalimentaires français atteint 1.010 millions d’euros en septembre 2012 sur les neuf premiers mois de l'année, en baisse de 73 millions d’euros par rapport à septembre 2011. Les exportations ont diminué de 209 millions d’euros et les importations de 136 millions d’euros.
Sur les neuf premiers mois de 2012, l’excédent atteint 8,02 milliards d’euros et augmente de 79 millions d’euros par rapport à la même période de 2011. La forte baisse de l’excédent des produits bruts de 1,2 Md d’€ est compensée par la progression de l’excédent en produits transformés avec les pays tiers. Cette forte croissance des exportations de produits transformés se confirme depuis 2010 (+ 25 % en 2010 et + 17 % en 2011).
De ce fait, les pays tiers, qui représentaient 29 % des exportations de produits transformés en 2009, en représentent 36 % en 2012. Le solde commercial est dorénavant supérieur à celui dégagé avec les pays de l’Union européenne.
