La filière, qui place la France au 2e rang mondial derrière les Pays-Bas et devant les Etats-Unis, a atteint « le niveau exceptionnel de 1,2 milliard d'euros », souligne le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis) dans un communiqué. En revanche, la France a importé pour 568 millions d'euros de semences, un bond de 19 % « malgré une production nationale record » : ceci s'explique par la demande supplémentaire en maïs et tournesol pour ressemer au printemps après le gel de février, explique le Gnis qui s'est alors tourné vers l'Amérique du sud.
Malgré tout, le solde excédentaire de la balance commerciale « atteint un nouveau record de 666 millions d'euros », relève-t-il. Le maïs, avec 494 millions d'euros (en hausse de 54 M), représente, à lui seul, 40 % des exportations, devant les potagères (21 %) et les oléagineux (19 %). Ce trio de tête couvre 80 % des ventes à l'étranger.
70 % des ventes dans l'UE
Plus des deux tiers des ventes (70 %) sont à destination de l'Union européenne, notamment de l'Allemagne (221 M), dont le Gnis souligne le poids « prépondérant » au sein de la zone, tandis que les premiers clients hors UE sont la Russie et l'Ukraine dont les achats ont augmenté de 87 % pour le maïs et 17 % pour le tournesol, selon le Groupement.
Les exportations vers l'Afrique sub-saharienne continuent par ailleurs « d'afficher une croissance rapide et régulière : + 20 % en moyenne sur quatre ans ». En revanche, le solde de la balance reste négatif avec les Etats-Unis (- 20 millions) et se creuse avec l'Amérique latine notamment le Chili, indique le Gnis.
Le Groupement est constitué de 261 groupes ou entreprises, dont une majorité de Pme, disposant d'un budget recherche de 236 millions d'euros, en hausse de 25 % par rapport à la campagne précédente, précise le communiqué.
