Les difficultés de semis et de récolte du maïs en 2012 dans la région Nord rappellent à l’ordre les agriculteurs qui ont été tentés, depuis quelques années, par des semis trop précoces et des variétés trop tardives. Si cette stratégie permet de profiter d’un potentiel de rendement plus élevé, les semis plus précoces peuvent aussi être synonymes de levée plus lente, de période plus longue de sensibilité aux ravageurs et d’infestations plus fortes de mauvaises herbes. Ce qui fait dire à Arvalis-Institut du végétal qu’il est possible d’opter pour des semis précoces, mais pas trop, et de toujours adapter la précocité des variétés à l’objectif de récolte en termes de date et de stade pour le maïs. Pour Arvalis, il faut être prêt à semer le 1er avril, mais attendre que le sol soit bien ressuyé, sachant que jusqu’au 1er mai, il n’y a pas d’urgence.
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