 D’après FranceAgriMer, les agriculteurs de l’Union européenne s’apprêtent à ne cultiver que 12,8 millions d’hectares d’orge soit 2 % de moins que l’an passé. (© Terre-net Média) |
En Ukraine, les agriculteurs opteraient cette année davantage pour l’orge de printemps que pour le maïs qui a séché sur pied l’an passé. Aussi, les surfaces d’orge d’hiver en bon état et d’orge de printemps qui vont être ensemencées représentent un potentiel de production de 8 millions de tonnes voire 8,7 millions de tonnes (6,9 millions de tonnes en 2012). La récolte d’orge d’hiver porterait ainsi sur 2,7 Mt et celle de printemps, 5,5 Mt.
 Evolution des surfaces d'orge d'hiver pour 2012/2013. (© FranceAgriMer) |
Baisse de la production d'orge dans l'UE
D’après FranceAgriMer, qui a tenu son dernier conseil spécialisé "Céréales" le 13 février, les agriculteurs de l’Union européenne s’apprêtent à ne cultiver que 12,8 millions d’hectares d’orge soit 2 % de moins que l’an passé. Ce seraient en fait les surfaces d’orge de printemps attendues en net repli qui expliqueraient ce recul de 200.000 ha. Un des trois principaux producteurs européens, l’Allemagne, enregistrerait par exemple une baisse de ses surfaces de 7 %.
On assisterait à un phénomène de correction après une année 2012 caractérisée par un ensemencement important en orge de printemps sur des surfaces de céréales d’hiver qui n’avaient pas résisté aux grands froids. Les surfaces d’orge d’hiver en Pologne et en Suède ont augmenté de plus de 43 % ; celles de Lituanie et de Lettonie de 33 % et de 133 %. Les céréaliers français ont implanté quant à eux 10 % d’orge d’hiver en plus et les Allemands, 6 %.
En Grande Bretagne, les céréales de printemps, dont l’orge, se substitueront aux 200.000 ha de blé et aux 900.000 ha d’orge d’hiver qui n’ont pas résisté aux mauvaises conditions climatiques très pluvieuses.
