L’autoproduction de plants de pommes de terre bientôt soumise à un Cov

L’autoproduction de plants de pommes de terre bientôt soumise à un Cov
Cultures de pommes de terres
Les producteurs de pommes de terre pourraient bénéficier de certaines dispositions de la réforme de la Pac
comme par exemple la possibilité de s’organiser en groupements de producteurs. (© Terre-net Média)
C’est dans un climat complètement différent de celui qui prévalait l’an passé à la même époque, avec des cours qui atteignent des sommets, que le dixième congrès de l’Unpt s’est déroulé à Paris le 14 février dernier. Et évidemment, la Pac s’y était invitée. Interrogée par Patrick Trillon, président de l’Unpt, Madame Avelin, conseillère production végétale du ministre de l’Agriculture a déclaré que les producteurs de pommes de terre pourraient bénéficier de certaines dispositions de la réforme de la Pac comme par exemple la possibilité de s’organiser en groupements de producteurs selon « des dispositifs souples comme ceux que prévoient le paquet lait ».

En revanche, il semble exclu que les surfaces d’intérêt écologique (Sie) qui, sous certaines conditions, ne seraient pas exclues de la production agricole, puissent néanmoins être consacrées à la culture de pommes de terre féculières.

Le débat reste ouvert pour envisager un recouplage partiel des aides pour cette culture. Mais de nombreuses productions sont candidates au recouplage, aussi, « il va falloir établir des priorités » et naturellement « des arbitrages seront pris ».

Des sujets nationaux également abordés

Au niveau national, l’Unpt veut être soutenue pour « assurer un contrôle sanitaire des plants autoproduits (pour la pomme de terre de consommation), à l’instar de ce qui a été fait pour le secteur féculier ». Et son président souhaite « la mise en place d’un décret d’application "pomme de terre" vis-à-vis de la loi sur l’obtention végétale votée il y plus d’un an » pour financer la recherche variétale en taxant les semences. Ce serait vers quoi se dirigerait le gouvernement si aucun accord au sein de la profession n’est envisageable.

La dotation pour aléas ne sera pas doublée comme le revendique l’Unpt. Augmentée à 27.000 euros au début de l’année, « un bilan sera fait au bout de deux ou trois ans » pour savoir si le nouveau dispositif est approprié a assuré Madame Avelin « avant d’envisager une augmentation du plafond ».

Autre sujet en débat, la nécessité d’harmoniser la fiscalité entre les pays de l’Union pour être plus compétitif et l’accès à des mesures du second pilier en complément de financements nationaux (FranceAgriMer) pour investir.

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