Les discussions afin de réglementer les seuils de présence de mycotoxines T2 et HT2 n’ont eu de cesse ces dernières années d’agiter l’Agpm et ses partenaires agricoles auprès de la Commission. « La profession s’y est toujours formellement opposée compte tenu du manque d’informations techniques et scientifiques permettant d’établir des mesures de prévention adaptée. » Aussi, de nombreuses actions ont été menées auprès de la Commission par la profession agricole française en lien avec les organisations européennes dans ce sens.
« Après six ans d’âpres discussions, la Commission a fini par trancher en adoptant en comités d’experts, une recommandation avec des seuils indicatifs en alimentation humaine et animale permettant de diligenter des enquêtes plus approfondies en cas de dépassements répétés. » Cette recommandation permettra de mieux connaître ces mycotoxines et les facteurs influençant leur développement.
Une clause de rendez-vous est prise en 2015 pour un état des lieux des données collectées.
