La sécheresse tient encore la corde en Russie

Sur l’ensemble du sud de la Russie, le bilan hydrique des sols s’annonce négatif pour les sept prochains jours. (© Terre-net Média)

La première alerte avait été donnée au mois d’avril, nettement avant que l’inquiétude ne monte vraiment en mai sur le sud de la Russie, à la faveur de températures élevées qui accéléraient l’évapotranspiration. Toutefois, ces 10 derniers jours ont vu deux vagues pluvio-orageuses se succéder, laissant une lame d’eau de 20 à 40 mm sur Krasnodar et ses alentours, au bord de la mer d’Azov, puis sur la moitié nord des régions Centrale et de la Volga qui présentaient également un déficit hydrique. Ces régions bénéficient donc d’un répit qui permet pour l’heure d’y lever l’essentiel des inquiétudes.

En revanche, le reste du District Sud et le sud des régions Centrale et de la Volga n’ont reçu quasi aucune précipitation et restent dans un état de sécheresse alarmant. La situation est d’autant plus critique que les températures diurnes avoisinent les 30°C tous les jours et qu’aucune pluie significative n’y est attendue pour la semaine à venir. Ainsi, sur l’ensemble du sud de la Russie, le bilan hydrique des sols s’annonce négatif pour les sept prochains jours.

Le mois de juin sera donc déterminant dans cette région particulièrement sensible aux sécheresses, dans les régions en état de sécheresse, mais également dans les régions voisines où un manque d’eau fera rapidement resurgir les inquiétudes des ces dernières semaines.

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