« Les opérateurs font des achats à bon compte sur le rapproché pour couvrir leurs besoins immédiats », a expliqué Edward de Saint-Denis, consultant chez la société de courtage Plantureux. Vers 12h45 (10h45 GMT), la tonne de blé se raffermissait de 1,75 euro sur les contrats rapprochés de novembre à 197,50 euros alors que plus de 3.600 lots avaient déjà étaient négociés sur cette échéance.
Dans le même temps, le marché du maïs suivait le même rebond, l'échéance rapprochée d'août progressant de 0,75 euro à 217,75 euros la tonne dans une ambiance morose, puisque moins de 500 lots avaient été échangés.
Aux Etats-Unis, les semis de maïs sont désormais achevés à la faveur d'une amélioration significative des conditions climatiques et le ratio des cultures considérées « bonnes à excellentes », estimé à 63 %, est au même niveau que l'an passé, selon le département américain de l'Agriculture (USDA). Les semis de blé de printemps sont en cours d'achèvement et dans les six Etats où se concentre leur culture, 68 % des cultures sont considérées « bonnes à excellentes », contre 62 % l'an dernier. En revanche, la qualité des cultures de blé d'hiver reste médiocre : seules 31 % d'entre elles sont considérées « bonnes à excellentes », alors que l'an dernier à la même époque, le pourcentage atteignait 54 %.
Sur la scène internationale, la Corée du Sud a acheté 140.000 tonnes de blé, 55.000 tonnes de maïs et 6.000 tonnes d'orge fourragère. En Europe, les perspectives de récoltes restent partagées, alors que les conditions humides pénalisent l'état des cultures. En France, les dégâts liés aux orages de ces dernières 24 heures ont été relativement importants dans plusieurs régions de l'ouest de la France, hypothéquant parfois même les récoltes, prévient le bureau de conseil Agritel.
Sur le marché français (gré à gré), le blé et l'orge fourragère progressaient de 2 euros et le maïs de 1 euro.
