« La Confédération paysanne dénonce l'accord signé par le Gnis... avec lui-même, pour taxer les paysans qui ressèment leurs semences, alors qu’il ne représente que la semence certifiée », s’insurge le syndicat.
« La Cotisation volontaire obligatoire (Cvo) imposée sur le blé tendre était déjà injuste puisque seules 50 % de ces semences sont certifiées. Avec cet accord, l’injustice s’étend puisque désormais toutes les céréales à paille (blé, orge, seigle, avoine, etc.) sont concernées. Et pour en ajouter encore, le montant de la Cvo est doublé. Par ailleurs, 85 % de cette taxe atterrissent dans la caisse du Gnis, quand seulement 15 % partent pour la recherche. »
« Ce système impose donc un paiement à tous, même ceux qui utilisent des semences de ferme. Parmi eux, les éleveurs qui nourrissent leurs animaux avec leurs propres céréales. Ils devront payer pour financer les filières végétales. »
Le syndicat appelle ainsi « le Président Hollande à tenir ses promesses de campagne, à refuser de signer le décret rendant cette taxe obligatoire, et à "revoir" la loi du 8 décembre 2011 qui légalise cette forfaiture. »
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