Aux États-Unis, en dépit des fortes précipitations du printemps, les surfaces consacrées au maïs restent supérieures à 39,4 millions d'hectares, un chiffre jamais plus atteint depuis 1936. En 2013, les États-Unis, premiers producteurs mondiaux de maïs, prévoient de produire 355 millions de tonnes (Mt), selon des données de l'USDA.
Dans ce contexte, la tonne de maïs européen perdait vers 13h00 (11h00 GMT) de 1,75 à 2,75 euros, l'échéance d'août cotant 221,50 euros la tonne et celle de novembre 179 euros, dans un marché peu animé où moins de 800 lots avaient été échangés.
Le blé pour sa part évoluait dans des marges étroites : stable sur l'échéance de novembre à 193,75 euros la tonne, il s'effritait marginalement de 0,50 euro sur l'échéance rapprochée de janvier à 193,50 euros, dans un volume moyen d'affaires de 5.330 lots.
En France, l'état des cultures de blé tendre est jugé bon à très bon à 69%, et à 67% pour l'orge d'hiver, selon FranceAgriMer. Celles de maïs restent à surveiller avec 55% des cultures bonnes à très bonnes.
Les travaux d'ensemencement en maïs sont désormais réalisés à plus de 95%. Les conditions très difficiles de ces derniers jours dans certaines zones du Sud-Ouest laissent craindre que 50 à 60.000 hectares ne puissent être semés.
Ce retard accumulé au printemps dans les semis de maïs devrait conduire à une récolte particulièrement tardive à l'automne prochain.
L'Association générale des producteurs de maïs (AGPM) table sur un rendement national compris entre 8,6 et 9,6 tonnes/hectare et sur un recul de production entre 1 et 1,5 million de tonnes (Mt) en 2013, par rapport aux 15,4 Mt de tonnes produites l'an passé
Sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé et de l'orge restait stable, tandis que le maïs reculait de 3 euros.
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