Vers 13h (11hGMT), le prix du blé gagnait 1,25 à 1,50 euro sur les contrats de novembre à janvier 2014, les premiers cotant 188,75 euros, pour un volume d'affaires encore peu étoffé de moins de 11.000 lots négociés. Le marché du maïs sans affaires (405 lots), suivait la même tendance haussière, les contrats à échéance août et novembre progressant de 1,25 à 1,50 euro à respectivement 218 et 169 euros.
Sur la scène internationale, le courant d'affaires reste important, avec de très bons scores hebdomadaires pour les exportations en Europe et aux Etats-Unis.
Bruxelles a autorisé la semaine passée l'exportation de 566.000 tonnes tonnes de blé, ce qui porte à 1,6 million de tonnes, le volume de blé exporté hors d'Europe depuis le 1er juillet, début de la campagne commerciale. Par ailleurs, l'Union européenne a exporté 270.000 tonnes d'orge, ce qui porte à 1,2 million de tonnes le volume exporté depuis le début de la campagne, un chiffre élevé note Agritel.
Aux Etats-Unis, les ventes de maïs cumulées sur la campagne actuelle et la campagne 2013/2014 ont bondi à 1,225 million de tonnes, contre 488.000 tonnes une semaine auparavant.
Le temps chaud et sec favorise un peu partout la reprise des moissons en Europe et accélère la maturité des cultures en retard sur le calendrier en raison d'un printemps trop humide.
Les nouvelles précipitations attendues sur la Corn Belt, le grenier à grains des Etats-Unis, vont être particulièrement bénéfiques aux cultures de maïs entrées en phase cruciale de floraison, relève le cabinet de conseil Agritel.
En France, sur le marché physique (gré à gré), les affaires sont rares en cette période de moissons, les acheteurs se montrant réservés et voulant en savoir plus sur les qualités et les rendements avant de s'engager.
Sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé et de l'orge fourragère gagnait 1 euro, tandis que le maïs restait stable.