Vers 13h (11h GMT), la tonne de blé reculait de 0,25 à 0,50 euro sur les contrats de novembre 2013 et janvier 2014, à respectivement 183,75 et 184,25 euros pour un volume d'environ 8.910 lots échangés. Le marché du maïs, peu animé (500 lots) suivait la même tendance baissière, les contrats à échéance novembre reculant de 1 euro à 164,50 euros.
Outre-Atlantique, les cours des céréales étaient en repli à la Bourse de Chicago, alors que les conditions climatiques restent favorables aux cultures de maïs et de blé. Les parcelles de maïs de qualité « bonne à excellente » progressent d'un point à 64 %, celles de blé de printemps restent stables à 68 %, contre 63 % l'an passé.
En Europe, le temps chaud et sec permet un peu partout une accélération des récoltes. En France, les moissons se poursuivent avec intensité sur la partie nord du pays. Les résultats plus optimistes au nord qu'au sud de la Loire poussent certains analystes à rehausser les chiffres de récoltes de blé au-delà des 36 millions de tonnes « En effet, les rendements dans les régions picarde, normande et de Champagne-Ardenne sont supérieurs aux attentes, tandis que la qualité semble au rendez-vous », relève le site Terre-Net.
Profitant de la baisse des prix, les importateurs du pourtour méditerranéen sont aux achats sur la scène internationale : l'Égypte est à nouveau à la recherche de grosses quantités de blé. La Jordanie a lancé un appel d'offres pour l'achat de 100.000 tonnes d'orges fourragères.
En France, sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé, de l'orge fourragère restait stable, tandis que celui du maïs reculait de 3 euros.
