Vers 13h (11h GMT), la tonne de colza perdait encore 2 à 2,25 euros sur les contrats de novembre 2013 à février 2014, la première échéance se négociant à 354 euros, dans un petit volume d'affaires d'environ 1.810 lots.
« Le colza français ne trouve pas preneurs sur le marché », explique Edward de Saint-Denis de la société de courtage Plantureux, alors que l'Ukraine accentue la pression sur les cours européens avec une production de graines oléagineuses revue à la hausse à plus de 2 millions de tonnes et une belle capacité d'exportation en Europe.
Aux États-Unis, les conditions météorologiques restent favorables aux cultures de soja dont celles jugées « bonnes à excellentes » progressent d'un point à 64 % par rapport à la semaine précédente. Ce ratio reste sensiblement meilleur que celui de 2012, où il n'excédait pas 29 %.
En France, sur le marché physique (gré à gré), les graines de colza suivaient la tendance baissière de l'Euronext. Les produits dérivés du soja, tourteaux et huile, importés en Bretagne, évoluaient irrégulièrement.