Vers 13h (11h GMT), la tonne de blé cédait 1,25 euro sur les contrats de novembre et janvier prochains, la première échéance se traitant 189,50 euros, dans un volume d'affaires de quelque 9.630 lots. La tonne de maïs s'effritait marginalement de 0,25 euro sur les contrats rapprochés de novembre et de janvier 2014, ceux sur la première échéance cotant 168 euros dans un marché pourtant peu dynamique de moins de 380 lots négociés.
Aux États-Unis, le cours des céréales, après avoir tiré l'ensemble des marchés agricoles hier, rectifiaient de la même manière leurs positions à la Bourse de Chicago en séance électronique de préouverture.
Le marché américain du blé reste soutenu par des exportations dynamiques en direction de la Chine et du Brésil, indique Offre et demande agricole dans une note hebdomadaire. Un courant d'affaires qui risque de s'amplifier en seconde partie de campagne, car l'Argentine, principal fournisseur du Brésil devrait voir sa production chuter à 9,5 Mt selon la FAO (loin des 12 Mt projetées par l'USDA), pénalisée par des conditions climatiques trop froides et trop sèches et une diminution des surfaces plantées en blé.
Le département américain de l'Agriculture (USDA) devrait ainsi confirmer dans l'après-midi des ventes à l'exportation en blé et en maïs en hausse dans son relevé hebdomadaire. Les analystes en tout cas tablent sur des ventes de blé et de maïs comprises respectivement entre 500.000 et 700.000 tonnes et 400.000 et 600.000 tonnes.
Les blés français pénalisés par un euro à 1,35 dollar ne sont pas de taille pour l'heure à inquiéter l'origine roumaine qui reste le fournisseur favori du GASC égyptien. Cette situation néanmoins devrait évoluer en seconde partie de campagne, avec un tarissement de la source roumaine, tandis que l'Ukraine « se fera également plus discrète », lorsqu'elle devra partager les installations portuaires de la Mer Noire entre chargements de blé et de maïs, indique encore Offre et demande agricole. « Quant à l'origine russe, ses prix remontent avec les difficultés qu'ont les opérateurs à trouver des volumes de bonne qualité », indique encore le cabinet de conseil.
En France, sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé et de l'orge reculait de 1 euro/tonne, celui du maïs restait stable. Les autorités portuaires du grand port maritime de Rouen ont annoncé un trafic agroalimentaire de l'ordre 266.500 tonnes entre les 19 et 25 septembre : près de 82.500 tonnes de blé ont été acheminées en Algérie et quelque 40.000 tonnes étaient destinées à la Chine. En orges fourragères, les exportations restent dynamiques, avec 40.000 tonnes acheminées vers les Émirats arabes unis et 45.000 tonnes vers l'Arabie saoudite.