Vers 15h30 (13h30 GMT), la tonne de blé se raffermissait légèrement de 0,25 euro sur les contrats rapprochés de novembre et janvier prochains, la première échéance se traitant 191,50 euros pour un volume d'affaires de quelque 10.900 lots. De la même manière, la tonne de maïs progressait de 0,75 euro sur les contrats rapprochés de novembre et cotait 169,75 euros dans un marché pourtant peu actif où moins de 520 lots avaient été négociés.
Cette semaine, le rythme des exportations vers les pays tiers a été soutenu : les derniers chiffres concernant les certificats d'exportation hors Union européenne s'élèvent à 435.888 tonnes pour le blé tendre, dont 130.833 tonnes attribuées à la France. Concernant l'orge, les certificats ont atteint 290.500 tonnes, dont 118.200 tonnes attribuées à la France.
Outre-Atlantique, les chiffres américains à l'export ont mis en avant une bonne demande en soja, tandis que celles en blé et mais sont restées conformes aux attentes des analystes, relève le cabinet Agritel.
Jeudi, l'International Grain Council (IGC) a abaissé la production de maïs de 2 Mt à 943 Mt, ce qui représente pourtant une hausse de 9 % par rapport à l'an passé. L'IGC a par ailleurs majoré de 2 Mt la production mondiale de blé à 693 Mt, soit une hausse de 6 % d'une année sur l'autre.
En France, sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé, de l'orge et du maïs terminait la semaine sur une note stable.
