« Selon plusieurs sources, un importateur privé chinois a acheté l'équivalent de sept cargos de maïs », indique Michael Zuzolo de Global Commodity Analytics and Consulting. « Cela a plus que compensé la pression sur les cours liée à la progression de la moisson et à un dollar plus fort », ajoute-t-il. Les agriculteurs ont en effet « encore une belle fenêtre devant eux pour moissonner avant le week-end », explique-t-il. Des pluies sont ensuite attendues, sur la partie ouest de la plaine céréalière des Etats-Unis à partir de samedi, puis sur le centre et la partie est en début de semaine prochaine. Même s'il n'est pas prévu d'épisodes de givre ou de gel, « les moissons devraient alors progresser à un rythme modeste », soulignent les experts d'Allendale. « Certains suggèrent que des champs de soja situés tout au nord des Etats-Unis et pas encore complètement à maturation pourraient bénéficier des ces pluies », ajoutent-ils.
Dans son ensemble, les mouvements sur les marchés du maïs, du blé ou du soja, « restent dans une fourchette limitée en attendant toute nouvelle sur l'avancée des négociations sur le budget et la dette » des Etats-Unis, notent-ils. Le dollar parvenait toutefois à reprendre un peu de vigueur, ce qui pénalisait les exportations de denrées agricoles produites aux Etats-Unis et libellées dans la monnaie américaine.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat de référence sur le marché, a fini à 4,4350 dollars contre 4,4175 dollars mardi soir. Le boisseau de blé pour la même échéance s'est établi à 6,9050 dollars contre 6,9350 dollars à la clôture précédente. Le boisseau de soja pour livraison en novembre, le contrat le plus échangé, a terminé à 12,8775 dollars contre 12,8875 la veille.
