« Le marché est partagé cette semaine, davantage focalisé sur le débat sur le plafond de la dette et sur le budget » que sur les informations concernant l'offre et la demande des produits agricoles, observent les analystes de la maison de courtage Allendale, dans l'Illinois (nord). D'autant plus que ces informations se font rares, voire inexistantes, à cause de la fermeture partielle des services publics américains depuis deux semaines. Les rapports du ministère américain de l'Agriculture s'en retrouvent reportés sine die.
« Les volumes de transactions sont en baisse, les courtiers avancent à l'aveuglette, et quand vous avancez sans savoir où vous allez, vous ralentissez », commente Jason Britt de Central State Commodities, basé dans le Missouri (centre).
Selon l'expert, le prix du maïs a un peu monté en raison d'un faisceau d'éléments sans véritable tendance. « D'abord, c'est un ajustement car le prix était tombé à des plus bas en trois ans », dit-il. Par ailleurs, des précipitations tombées dans les régions céréalières du Midwest menaçaient de retarder la récolte, ajoute-t-il.
Mais la météo ne semblait pas avoir affecté le soja, lui aussi en cours de récolte. De son côté, le cours du blé - dont la récolte est quasi achevée - a reculé dans un contexte d'offre mondiale abondante, notamment en Europe et au Canada, selon les analystes de Commerzbank.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat de référence sur le marché, a fini à 4,4350 dollars contre 4,3700 dollars lundi soir. Le boisseau de blé pour la même échéance s'est établi à 6,8575 dollars contre 6,9250 dollars à la clôture précédente. Le boisseau de soja pour livraison en novembre, le contrat le plus échangé, a terminé à 12,6700 dollars contre 12,7300 dollars lundi.
