Les autorités argentines, après avoir affiché leur production de blé à 8,8 millions de tonnes (Mt), admettent s'être probablement trompées dans leurs estimations et devraient réviser ce chiffre à la hausse. Les analystes d'Agritel confirment pour leur part une production à 10,1 Mt.
Sur l'Euronext, la tonne de blé progressait marginalement vers 15h (13h GMT) sur les contrats à échéance novembre qui cotaient 205,25 euros dans un volume d'affaires étoffé de plus de 15.000 lots.
Sur le marché du maïs (1.500 lots), les contrats rapprochés de novembre s'effritaient de 0,50 et cotaient 175,50 euros.
Aux États-Unis, le département américain de l'Agriculture (USDA) a annoncé des ventes à l'exportation de quelque 840.000 tonnes de blé et 775.200 tonnes de maïs au cours du mois de septembre. Les moissons sont désormais effectuées à 39 %, contre 85 % l'an passé à la même date et 53 % en moyenne quinquennale, selon le relevé hebdomadaire de l'USDA publié lundi soir. Par ailleurs, la part des cultures qui au 1er octobre, étaient « bonnes à excellentes » à 55 % progresse à 60 %, un ratio de qualité largement supérieur à celui de 2012, année de sécheresse historique.
En France, sur le marché physique (gré à gré), les cours du blé, de l'orge fourragère et du maïs reculaient globalement de 1 euro.