Interrogé par i>TELE, le président de la Commission des Lois de l'Assemblée nationale a rappelé que cette demande d'ajournement était formulée par « l'ensemble des députés de Bretagne et les collectivités bretonnes à majorité socialiste ».
« Nous ne demandons pas la fin de l'écotaxe mais son ajournement pour le cas breton, car personne n'est capable de dire avec précisions l'impact de l'écotaxe sur les entreprises bretonnes », a-t-il dit. M. Urvoas a expliqué que cet ajournement « de quelques mois » permettrait « de comprendre quelle sera la part réelle qui sera imposée aux entreprises ».
Questionné sur la manifestation dans le Finistère contre l'écotaxe de la veille, qui s'est avérée violente, M. Urvoas a condamné les « débordements » qui « n'incitent pas à la discussion ». Il a toutefois lancé un appel au gouvernement, estimant qu'il y aurait « des discussions apaisées » dès lors qu'un ajournement de l'écotaxe sera décidé.