Vers 13h15 (12h15 GMT), la tonne de blé s'effritait de 0,25 euro sur les contrats rapprochés de novembre et de janvier 2014, les premiers se traitant à 204,25 euros, dans un volume d'affaires peu étoffé de moins de 2.500 lots. Sur le marché du maïs, peu animé (670 lots), les contrats rapprochés de janvier et mars 2014 progressaient à l'inverse de 0,25 euro et se négociaient à 168,75 euros.
Aux États-Unis, les récoltes de maïs sont maintenant effectuées à 73 %. Quant aux semis de blé d'hiver, ils sont désormais réalisés à 91 % et les cultures de cette céréale sont « bonnes à excellentes » à 63 %, en hausse de 2 points par rapport à la semaine passée.
Sur la scène internationale, l'Arabie Saoudite a acheté 720.000 tonnes de blé d'origine européenne, nord et sud-américaine et australienne. La Tunisie s'est procuré 92.000 tonnes de blé et 50.000 tonnes d'orge fourragère. Pour sa part, la Corée du sud a acheté 60.000 tonnes de maïs en provenance d'un des pays du pourtour de la Mer Noire.
Par ailleurs, l'Iran est à la recherche d'au moins 300.000 tonnes de blé américain, a indiqué la société Intercourtage, avec des besoins d'importation qui pourraient atteindre 7,5 millions de tonnes (Mt) pour 2013/2014.
Depuis le début de la campagne, les exportations de céréales de l'Ukraine ont progressé de 13 % par rapport à la même période de la campagne précédente. Dans le détail, les exportations de blé grimpent de 28 % à 5,46 Mt et celles d'orge de 21 % à 1,85 Mt. En revanche, les exportations de maïs affichent un léger recul de 8,6 % à 2,67 Mt en raison de la récolte moins précoce, a indiqué Offre et demande agricole.
En France, les précipitations ne permettent pas une progression satisfaisante des récoltes de maïs, alors que les rendements se révèlent décevants.
Sur le marché physique (gré à gré), les prix du blé et du maïs restaient stables, tandis que l'orge fourragère perdait 1 euro.