Vers 13h (12h GMT), la tonne de blé meunier cotée sur l'Euronext s'effritait de 0,25 euro sur les contrats rapprochés de novembre et s'affichait à 201,75 euros pour un volume total d'affaires inférieur à 3.000 lots. Le marché du maïs, peu animé (840 lots) restait lui aussi proche de l'équilibre, puisque la tonne de maïs ne progressait que de 0,50 euro sur les contrats rapprochés de janvier à 172 euros.
Sur la scène internationale l'Égypte a une nouvelle fois donné sa préférence aux blés roumains lors de son dernier appel d'offres, moins chers de 5 dollars environ par rapport au blé français. L'achat a porté sur un chargement de 60.000 tonnes. L'Algérie est aussi à la recherche de blé meunier et « la France pourrait être retenue », selon le cabinet de conseil Agritel.
Aux États-Unis, le cours des céréales évoluait peu aussi à la Bourse de Chicago (CBoT), à la veille de la publication du rapport mensuel américain sur l'offre et la demande mondiales, alors que les opérateurs s'attendent à une nette révision à la hausse de la production de maïs aux États-Unis.
En France, sur le marché physique, les cours du maïs progressent en raison du retard des récoltes et de rendements décevants. « Cette situation devrait ouvrir la porte aux importations ukrainiennes, notamment sur la péninsule ibérique et le nord communautaire », précise Agritel. Sur le marché physique (gré à gré), les prix du blé et de l'orge fourragère restaient stables, tandis que ceux du maïs progressait de 0,50 euro.
