A 13h15 (12h15 GMT), la tonne de blé progressait de 1,50 à 1,75 euro sur les contrats échus en janvier et mars 2014, les premiers cotant 205 euros dans un volume de lots peu étoffés de moins de 5.900 lots. Tiré par le blé, le marché du maïs, où moins de 420 lots avaient été traités, s'appréciait de 0,50 à 0,75 euro sur les contrats de ces mêmes échéances, les premiers se traitant à 174 euros.
Sur la scène internationale, l'Égypte est à nouveau à la recherche de blé. Si la Roumanie a consolidé sa place de premier fournisseur de l'Égypte en ce début de campagne commerciale (0,96 Mt) suivie par l'Ukraine (0,7 Mt) et la Russie (0,6 Mt), la France espère bien regagner des parts de marché sur cette destination, selon FranceAgriMer, qui a laissé inchangé ses estimations d'exportations de blé français vers les pays tiers à 11,2 millions de tonnes
Selon les autorités égyptiennes, les Emirats Arabes Unis devraient financer la construction de 25 silos de 60.000 tonnes chacun, ce qui permettrait de stocker 1,5 million de tonnes de blé, a rappelé l'Établissement national des produits de l'Agriculture et de la Mer.
L'Établissement a annoncé par ailleurs que la récolte française de maïs 2013 ne devrait pas excéder 15,2 Mt. « Une année noire » pour les 500 maïsiculteurs réunis à Biarritz, qui « ont plus que jamais besoin d'une politique agricole ambitieuse pour retrouver de la compétitivité », rappelle l'Association générale des producteurs de maïs dans un communiqué.
Dans un contexte d'abondantes disponibilités ukrainiennes et brésiliennes, le maïs devrait souffrir en 2013 d'un manque de compétitivité et les exportations sont prévues en baisse, selon FranceAgriMer. Pour la campagne 2012/2013, les livraisons de maïs français vers l'Union européenne se sont élevées à près de 5,9 Mt.
Sur le marché physique français (gré à gré), les prix du blé et de l'orge fourragère progressaient de 1 euro, tandis que celui du maïs restait stable.
