Vers 13h (12h GMT), la tonne de blé reculait de 0,75 à 1 euro sur les contrats rapprochés de janvier et mars 2014, les premiers se négociant à 206,25 euros pour un volume d'affaires de quelque 4.000 lots (un lot étant égal à 50 kilos). Au même moment, le marché du maïs, sans animation (130 lots), suivait la même tendance baissière, les contrats sur la position rapprochée de janvier perdant 1 euro à 175,25 euros. Sur le marché des changes, l'euro progressait à 1,3551 dollar, contre 1,3517 dollar lundi vers 22h GMT.
Sur la scène internationale, l'Irak a acheté 150.000 tonnes de blé canadien et 50.000 tonnes de blé australien. L'Iran se positionne à nouveau pour de gros achats de céréales, après l'accord intérimaire conclu dimanche avec les grandes puissances sur son programme nucléaire controversé. Des acheteurs privés seraient à la recherche de grosses quantités de blé tendre, 300.000 tonnes, voire 500.000 tonnes, selon la société Intercourtage. Par ailleurs, la Jordanie a lancé un double appel d'offres pour l'achat de 100.000 tonnes d'orge fourragère et de 100.000 tonnes de blé meunier.
En Europe, les cultures d'hiver de blé sont considérées dans un état de développement satisfaisant par l'unité de prospective agricole MARS (Monitoring Agricultural Ressources) de la Commission européenne, avec des difficultés identifiées localement du fait de conditions trop humides, indique Commerzbank.
Aux Etats-Unis, le département américain de l'Agriculture (USDA) a abaissé d'un point la proportion des cultures de blé considérées comme « bonnes à excellentes » à 62 %, tandis que la récolte de maïs est maintenant achevée à 95 %.
En France sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé et de l'orge fourragère progressait de 1 euro, tandis que le maïs restait stable.
