Vers 14h45 (13h45 GMT), la tonne de blé meunier sur l'Euronext reculait de 2,75 euros sur les contrats à échéance janvier, à 210,25 euros dans un volume total d'affaires très étoffé d'environ 27.500 lots. Le maïs perdait lui 1 euro sur l'échéance de janvier à 181 euros. « On est beaucoup monté hier, le marché prend ses bénéfices et on tient plus de cela que d'un vrai retournement de marché », commente Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux & Associés.
De plus, le marché était plombé par des estimations « très optimistes » de récolte au Canada. Selon StatCan, le service statistique fédéral, la récolte de blé devrait atteindre plus de 37 millions de tonnes, un chiffre supérieur aux estimations des courtiers et aux chiffres de l'an passé, explique le cabinet Agritel.
Du côté des affaires, le cabinet rapporte l'achat par l'Algérie d'au moins 100.000 tonnes de blé pour chargement en janvier, une transaction dans laquelle « l'origine France devrait se tailler la part du lion ».
En France, sur le marché physique (gré à gré), les prix du blé, de l'orge fourragère et du maïs reculaient également.
