L'organisme statistique mise désormais sur un objectif d'exportations hors Union européenne de 11,8 millions de tonnes contre les 11,2 prévues le mois dernier. « Et encore cette estimation est plus prudente que celle des opérateurs qui sont plutôt à 12 millions de t et au-delà », a souligné Olivia Le Lamer, chef de l'unité grandes cultures de FranceAgriMer.
Ce chiffre, insiste l'organisme public, est « un record à cette date, plus de deux fois supérieur à celui de la campagne 2012/2013 » (3,8 millions). Olivia Le Lamer a cité les embarquements du début du mois avec 3,9 millions de tonnes au 1er décembre qui atteignaient 4,2 millions le 5.
Une demande importante de l'Egypte
Son optimisme se fonde notamment sur la demande égyptienne : « L'Egypte, c'est parti, et nous n'en sommes qu'au début », a-t-elle jugé en expliquant que l'offre française s'était manifestée lors des derniers appels d'offre du Gasc, l'organisme officiel égyptien responsable des achats de céréales.
L'Egypte qui a nettement augmenté ses prévisions d'achat de blé cette année, à 9,7 millions de t contre 8,2 l'an dernier selon le Conseil international des céréales (CIC), se fournit prioritairement auprès des riverains de la Mer Noire, Roumanie en tête.
Mais la France a réalisé une première vente de 180.000 tonnes de blé mi-novembre, suivi d'un second chargement de 60.000 t fin novembre.
La production française de blé tendre est évaluée cette année à 36,8 millions de t, en hausse de 3,5 %.
