Voici par céréale secondaire l’évolution en novembre des prix payés aux producteurs. Extraits de l’analyse réalisée par FranceAgriMer.
Orges
Les orges fourragères conservent un prix ferme presque inchangé sur le mois : 161 €/t. Dans les regroupement de l’Est et du Centre-Est, les prix pratiqués sont en moyenne de 159 €/t, contre 166 €/t dans le regroupement du Nord. Seulement 17 % des achats d’orges fourragères ont été effectués en modalité d’acompte, à un prix moyen révisé à la baisse de 6 euros sur le mois. Pour les orges de brasserie, le recours aux achats d’acompte est plus fréquent, avec une part de 30 % (brassicoles de printemps) et 37 % (brassicoles d’hiver).
Les orges brassicoles d’hiver conservent un prix d’acompte inchangé (154 €/t) et perdent quelques euros en achat ferme (159 €/t). Pour les deux modalités d’achat, les prix les plus attractifs sont relevés dans le regroupement de l’Est, et le différentiel maximum entre deux regroupements régionaux est de 7/8 euros.
Les orges brassicoles de printemps profitent en revanche de réévaluations : + 4 euros sur le prix d’acompte, à 171 €/t et + 3 euros sur le prix ferme, à 174 €/t. Les différentiels de prix interrégionaux ne dépassent pas 4 euros, tant en acompte qu’en achat ferme.
Maïs
La répartition des achats en maïs s’est maintenue inchangée en novembre : 56 % des achats ont été réalisés en modalité d’acompte, pour 44 % en achats fermes. Le maïs reste la seule espèce pour laquelle les achats sont réalisés majoritairement en acompte.
Avec l’arrivée de la nouvelle récolte, le prix d’acompte avait subi un important ajustement à la baisse en octobre, perdant 54 euros. En novembre, le prix d’acompte du maïs inverse le mouvement et gagne 5 euros, pour une moyenne nationale de 136 €/t avec une faible hétérogénéité des prix interrégionaux autour de cette moyenne.
Le prix d’achat ferme se maintient inchangé à 153 €/t, sur les trois derniers mois, avec également une grande homogénéité des prix relevés à l’échelle interrégionale. La décote du prix du maïs sur celui du blé tendre se renforce donc encore et atteint maintenant 30 euros.
Avoine et triticale
Cette campagne, l’avoine est, parmi les espèces enquêtées, la céréale la moins chère et conserve la décote la plus importante par rapport aux prix pratiqués il y a un an : - 35 % (- 66 euros) sur le prix d’acompte et - 42 % (- 94 euros) sur le prix ferme. La part des achats réalisés en modalité d’acompte est significative : 37 %, pour un prix moyen de 121 €/t, corrigé à la baisse de 6 euros sur le mois. En achat ferme, la transaction se réalise à seulement 7 euros de plus que ce prix d’acompte.
Le prix d’acompte du triticale est comparable à celui de l’avoine et également en recul de 6 euros : 120 €/t. En revanche, en achats fermes, soit pour 86 % des transactions, la tonne de triticale s’échange à 157 euros, stable sur le mois.
