« Les blés roumains, russes et peut-être américains partent favoris, mais il n'est pas exclu qu'un des chargements soit français », a pronostiqué Edward de Saint-Denis de la société de courtage Plantureux.
Dans cette attente, la tonne de blé tendre cotée sur l'Euronext se raffermissait vers 13h (12h GMT) de 0,50 euro sur les contrats rapprochés de janvier, qui se traitent à 208,50 euros, dans un volume d'affaires déjà étoffé de près de 8.550 lots. Au même moment, le marché du maïs s'effritait à la marge de 0,25 à 0,50 euro sur les contrats positionnés de janvier et mars, les premiers cotant 172,25 euros, alors que près de 1.500 lots avaient déjà été négociés.
A la Bourse de Chicago, les cours des céréales poursuivaient leur repli mardi en séance électronique de préouverture, les investisseurs s'inquiétant d'un manque d'activité à l'export. Ceux-ci craignent par ailleurs que la Chine continue à refuser les chargements de maïs américain, en raison de la présence d'une variété de maïs génétiquement modifiée non approuvée par Pékin.
Selon l'association céréalière Coceral, la production européenne de blé en 2013 ressort à 136 millions de tonnes (Mt) contre 125,7 Mt en 2012 et celle de maïs à 65,4 Mt contre 57,4 Mt. Sur le front climatique, les conditions dans l'Hémisphère Nord demeurent globalement satisfaisantes pour les cultures d'hiver dont les récoltes se dérouleront à l'été 2014. Sur le pourtour du bassin de la mer Noire, malgré une baisse des températures prévue dans les prochains jours, la présence d'un manteau neigeux devrait les préserver de tous dégâts de gel, estime le cabinet de conseil Agritel.
En France, sur le marché physique (gré à gré) le prix du blé, de l'orge et du maïs restait globalement stable.
