Le premier investissement, d'un montant de 13 millions d'euros, porte sur une nouvelle unité « d'estérification », un outil qui permettra chaque année « la transformation de 600.000 tonnes de graines de colza et la production de 280.000 tonnes de biodiesel, de 340.000 tonnes de tourteaux et de 28.000 tonnes de glycérine végétale ». Cet investissement a, selon Saipol, « vocation à recentrer l'activité de l'usine, qui compte 87 salariés, sur la production de biodiesel Diester et de tourteaux de colza », coproduits issus de la trituration des graines oléagineuses qui servent à l'alimentation des animaux d'élevage.
Le second investissement, d'un montant de 15,5 millions d'euros - dont 4,2 millions d'euros issus d'une subvention de l'Etat - a permis la construction d'une chaudière biomasse. Celle-ci utilise des coques de tournesol en provenance de l'usine de Bassens, en Gironde, où une unité de décorticage de tournesol a vu le jour en 2013, et permet la production de vapeur pour la valorisation de graines de colza. Débutés en 2014, les travaux ont été achevés début octobre 2015.
Selon le groupe, ce nouvel investissement permettra de réduire de « 90 % les émissions annuelles de gaz à effet de serre de l'usine, et de 75 % les besoins en énergie ».