Un millier de lots de blé avaient été échangés vers midi, 5 à 10 à dix fois moins que la normale.
« Les transactions demeurent minces en cette période de l'année où l'activité sur le marché physique est limitée », souligne le cabinet Agritel dans une note.
En parallèle, « le Maroc vient de réduire ses taxes à l'importation sur le blé », notre Offre et Demande Agricole (ODA).
Le Maroc, grand importateur de blé, est l'un des principaux clients de la France.
ODA note également que «les échanges de blé restent normaux entre la Russie et la Turquie », malgré la grave crise diplomatique provoquée fin novembre par le crash d'un bombardier russe au-dessus de la frontière syrienne, après avoir été abattu par l'aviation turque.
« Les autorités russes conserveraient pour objectif de voir les volumes à l'export se maintenir au-dessus de l'an dernier et ne peuvent donc ainsi guère bouder une destination de choix en terme logistique », explique Agritel.
Sur Euronext vers 12H15 (11H15 GMT), la tonne de blé gagnait 1,25 euro sur l'échéance de mars à 174,25 euros et un euro sur celle de mai à 179,25 euros. Environ 1.000 lots avaient été échangés.
Le maïs gagnait 50 centimes sur l'échéance de janvier à 145,50 euros et perdait la même somme sur l'échéance de mars à 163,25 euros. Quelque 170 lots avaient changé de main.