Suite au Conseil national de l’installation et de la transmission qui s'est tenu jeudi 17 novembre, le Modef réagit dans un communiqué de presse. Le syndicat rappelle qu' « en 10 ans, le nombre d’installations a chuté de 26 % et l’agriculture française a perdu 127 400 exploitations. En France, près d’un tiers des installations en agriculture ne bénéficient pas des aides de l’Etat. »
Le Modef ne souhaite pas encourager l'endettement dès l'installation et s'oppose donc fortement à la proposition du ministère « d'une aide accessible à partir du moment où le jeune agriculteur investirait au moins 100 000 euros, et sans limite... »
Le syndicat demande plutôt :
- « un prêt bonifié à 0 % afin de favoriser l’installation des jeunes.
- une politique des structures qui favorise réellement l’installation par rapport aux agrandissements.
- une politique de partage du foncier avec le système de location-vente des terres aux jeunes. »
Le Modef estime que « le défi de l’installation agricole ne pourra être relevé sans la perspective d’une revalorisation et d’une sécurisation des revenus agricoles. C’est une condition indispensable pour redonner à des jeunes le goût du métier et d’avenir. »