[Vidéo] Tous les conseils de Jean-Paul Forveille pour bien anticiper sa retraite et la transmission de son exploitation :
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Cinq ans, c’est bien. Dix ans, c’est beaucoup mieux ! La retraite et la transmission de son exploitation, ça se prépare longtemps à l’avance ! Pour Jean-Paul Forveille, responsable du marché de l’agriculture au Crédit Mutuel Maine-Anjou Basse-Normandie, « il faut quasiment 10 ans pour se préparer sereinement. »
Dès le passage à la cinquantaine, il convient, selon l’expert, d’analyser ses besoins de revenus lorsque l’exploitant sera à la retraite, réfléchir aux sources de revenus possibles. Il faut commencer à réfléchir sur les modalités de la transmission de l’exploitation. « Transmettre dans le cadre familial ou à un tiers, cela n’a pas les mêmes incidences. »
Surtout, il faut faire en sorte que l’exploitation soit la plus transmissible possible, en affinant le plan d’investissement pour les dix dernières années. « De nombreux agriculteurs approchant de la retraite pensent que leur exploitation n’est pas transmissible, car jugée trop petite ou mal adaptée au contexte actuel, et qu’elle servira forcément à l’agrandissement d’une autre. Ce n’est pas vrai ! En fait, tout dépend de ce qu’on y fait et de ce qu’on y fera. Certains jeunes repreneurs veulent développer des circuits courts ou plus généralement générer davantage de valeur ajoutée à périmètre égal. Cela donne un potentiel à l’exploitation qui était jusqu’alors ignoré du chef d’exploitation lui-même. » Jean-Paul Forveille préconise ainsi de réaliser un audit patrimonial et un audit d’entreprise le plus tôt possible.
