Leclerc s'estime particulièrement visé

Dans un communiqué publié lundi, les Centres Leclerc assurent être "pour l'interdiction de la revente à perte" et rappellent être opposés à la loi Galland qui, selon eux, a fait gonfler ces marges arrière, sommes demandées par les distributeurs aux fournisseurs au titre théoriquement d'avantages commerciaux.

La loi Galland a été soutenue en son temps par les syndicats agricoles. "Si la FNSEA a changé d'avis, tant mieux, mais alors pourquoi s'en prendre aux Centres Leclerc ?", lance le distributeur.

Michel-Edouard Leclerc, co-président des centres Leclerc, a dévoilé au grand public la nature contestable des marges arrière, pratiquées par tous les distributeurs, mais son initiative l'a parfois fait percevoir dans les milieux agricoles comme profitant plus que d'autres du système.

A la FNSEA comme chez les Jeunes Agriculteurs, on assurait cependant lundi que les actions ne visent pas spécialement Leclerc mais toute la distribution. Ils estiment que si sur les trois dépôts bloqués lundi --deux appartiennent aux Centres Leclerc-- il ne s'agit que d'une coïncidence.

Par ailleurs, les Centres Leclerc indiquent que "la FNSEA semble réclamer la mise en place d'un régime de prix minimum" et affirment "avoir toujours dit leur accord pour un système de prix d'achat minimum en cas de crise".

"La demande de la FNSEA s'adresse aux pouvoirs publics" conclut Leclerc, ajoutant qu'"il ne sert à rien" de faire pression sur eux. Et le distributeur demande à la FNSEA de "cesser cette action inutile et dommageable".


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