Pas de trace de MPA dans les troupeaux de Haute-Vienne

Les résultats des analyses effectuées par un laboratoire de Limoges ont été transmis mardi soir aux services vétérinaires.

"Vu les doses trouvées dans les aliments, il était prévisible que nous n'allions pas trouver de trace" dans les animaux, a indiqué à l'AFP le directeur départemental des services vétérinaires, Jean-François Faucher, ajoutant : "nous sommes allés jusqu'au bout du principe de précaution".

Ces analyses avaient été diligentées après que des traces d'hormone MPA eurent été décelées dans des aliments pour bétail, dans 17 élevages français. Deux troupeaux de Haute-Vienne étaient concernées, l'un de 200 bêtes, l'autre d'une trentaine. Conformément aux directives, des animaux de chaque élevage avaient été abattus afin de pouvoir procéder à un prélèvement sur le muscle et vérifier la présence éventuelle de l'hormone MPA.

A l'origine de cette affaire, qui a déclenché une alerte sanitaire dans onze pays de l'Union européenne, se trouve une société irlandaise qui récupérait les eaux résiduelles sucrées d'un fabricant de médicaments et les revendait à l'entreprise belge Bioland. Cette dernière en tirait à son tour un sirop de glucose qu'elle revendait à des entreprises d'alimentation animale et humaine.


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